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Le carnet de bord de Vincent Duluc : « Pile ou face »

On ne sait toujours pas, ce matin, si les Bleus ont gagné à la loterie ou s’ils ont été meilleurs mentalement et techniquement que les Portugais. On sait juste le bonheur partagé du lendemain. Ce sont des moments que l’on n’oublie jamais, et depuis 26 ans, c’était pour de mauvaises raisons. Les séances de tirs au but avec l’équipe de France laissent toujours la trace d’un bonheur fou ou de tourments qui s’effacent péniblement. Personne, parmi ceux qui ont l’âge de les avoir vécues en direct, ne peut oublier la séance de Séville en 1982, qui nous aura empêchés de dormir pendant tout l’été, et quelques autres étés. Impossible de ne pas se souvenir de la séance de Guadalajara contre le Brésil en 1986, de ces allers-retours entre la chambre et le salon pour ne pas voir ça, mais pour ne rien manquer quand même, et il nous semble bien que c’était la première fois que dans la ville, les gens avaient klaxonné après une victoire de l’équipe de France. 26 ans d’attente, depuis France-Italie au Stade de France, jusqu’à cette ironie d’une séance gagnée sans un arrêt de gardien en dépit de la présence d’un spécialiste comme Mike Maignan. C’est comme ça que l’on repousse le moment de rentrer à la maison, et que se perpétuent les légendes.

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